Résumé |
L’augmentation constante du phénomène migratoire sur le plan international (World Bank, 2016) a engendré un accroissement important du nombre d’élèves issus de l’immigration récente dans les différentes sociétés d’accueil, y compris au Québec (McAndrew, 2001). Ainsi, la métropole de Montréal fait face à une augmentation du nombre d’élèves n’ayant ni le français ni l’anglais comme langue première. Il est donc primordial d’adopter des mesures aux niveaux politique, institutionnel et pédagogique pour soutenir l’intégration sociale, scolaire et linguistique de ces élèves (Armand et al., 2009). Il est à penser que le numérique peut jouer un rôle important dans cette intégration. Pourtant, peu d’études ont ciblé les usages numériques de ce public d’élèves de manière générale, et encore plus rarement dans une visée linguistique. Cette recherche tente donc de dresser un portrait des usages numériques des élèves allophones (12 classes d’accueil dans 2 commissions scolaires de Montréal) pour soutenir leurs apprentissages du français. D’une manière classique, nous commencerons par la problématique de recherche pour arriver à la méthodologie adoptée. Nous conclurons cette communication par la présentation des résultats obtenus qui démontrent des inégalités importantes en matière d’usages numériques chez les élèves allophones. |