Résumé |
Depuis 1994, la formation initiale en enseignement au Québec est de quatre années, dont 700 heures de stage en milieu scolaire. L’importance accordée à la formation pratique et aux allers-retours formatifs entre l’université et le milieu professionnel exige une interdépendance réelle des deux milieux qui nécessite la mise en place d’une structure pour en assurer la gestion et l’encadrement. Deux intervenants sont désignés pour accompagner et encadrer les stagiaires dans leurs expériences pratiques : l’enseignant associé, qui reçoit le stagiaire dans ses classes et assure son accompagnement au quotidien, et le superviseur universitaire, personnage aux multiples rôles dont ceux d’accompagnateur, de personne-ressource, de médiateur et d’évaluateur (Gervais et Desrosiers, 2005). Ce partage de responsabilités ne va pas toujours de soi. Plusieurs écrits ont déjà fait état de la difficulté d’un travail de collaboration entre les intervenants, provoquant souvent des tensions chez les stagiaires et posant des obstacles à leur formation (Malo, à paraître). À la suite d’une présentation des principales caractéristiques de la formation pratique au Québec, cette communication présentera les résultats d’une réflexion sur la nécessaire concertation enseignant associé – superviseur, réflexion issue de l’expérience des auteurs comme professeurs-chercheurs, mais aussi comme administrateurs, superviseurs universitaires et enseignants associés. |