| Auteur(s) | Myriam Gilbert, Julien Poirier, Philippe Chaubet, Patrick Daigle, Sarah Gervais-Grenier, Krystelle Rousseau, Tegwen Gadais, Johanne Grenier, Claudia Verret |
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| Événement | Colloque du CRIFPE |
| Type | Communication orale |
| Thème | Les formations à l’enseignement (initiales et continues) |
| Symposium | Parcours de professionnalisation en éducation physique et à la santé : quels sont les rapports entretenus entre les chercheurs et les enseignants? |
| Résumé | Au Québec, les futurs enseignants en éducation physique et à la santé développent dès la formation initiale les mêmes douze compétences professionnelles que tous les diplômés de l’enseignement. Ils doivent ainsi adopter une posture de « praticien réflexif » (Schön, 1983), c’est-à-dire « [r]éfléchir sur [leur] pratique (analyse réflexive) et réinvestir les résultats de [leur] réflexion dans l’action » (MEQ, 2001). Un cadre conceptuel inspiré de la théorie de l’enquête de Dewey (2006) indique qu’une reconceptualisation de la part de l’apprenant – un changement de vision ou d’action; une « bascule du voir ou de l’agir » (Chaubet et al., 2016) – représente une trace crédible de réflexion. Mais de quelle manière la formation initiale contribue-t-elle à faire réfléchir les futurs éducateurs physiques pendant leur formation initiale? Quelles conditions les formateurs mettent-ils en place avec succès pour faire réfléchir et transformer leurs étudiants? Des données de futurs éducateurs physiques, issues de dix groupes de discussion focalisée portant sur cinq cours de premier cycle, conduisent à penser que les formateurs universitaires articulent de manière variée un ensemble de conditions qui facilitent la réflexion de leurs étudiants et produisent un impact significatif sur leur manière de voir, vivre et pratiquer leur future profession. |
| Bloc | V423 |
| Durée | 20 minutes |
| Salle |