Résumé |
Le conflit syrien a débuté en 2011 et a provoqué le déplacement de près de 13,5 millions de personnes. La moitié des réfugiés syriens ont moins de 18 ans, et environ 40 % ont moins de 12 ans (UNHCR, 2016). Récemment, plusieurs de ces réfugiés sont arrivés au Canada après avoir vécu dans des conditions d’extrême adversité (Hassan, Kirmayer et Mekki-Berrada, 2015); 4000 se sont installés dans la région montréalaise. Leur santé mentale a été mise à rude épreuve autant par les deuils et les traumatismes de guerre que par la migration et les difficultés post-migratoires. Nous avons conduit une recherche-action (CRSH 2016-2017) qui visait l’avancement des connaissances sur les liens entre le sentiment d’appartenance à l’école, le bien-être psychologique et l’intégration sociale et scolaire des élèves réfugiés ainsi que le développement de pratiques innovantes pour l’intégration des réfugiés. Nous souhaitions évaluer les retombées d’une action scolaire courte et ciblée ayant pour but le développement de leur bien-être psychologique et de leur sentiment d’appartenance à l’école, voire à la société d’accueil. Les résultats soulignent l’importance de la prise en compte, par le milieu scolaire, de l’expérience pré, péri et post-migratoire des élèves réfugiés en vue de leur intégration sociale et scolaire. |