Résumé |
Cette communication s’inscrit dans la continuité des travaux de l’équipe de chercheurs franco-suisse sur les identités des professeurs de musique (Güsewell, Joliat et Terrien, 2016; Joliat, 2011; Joliat, Güsewell et Terrien, 2017). Le courant professionnalisant a cherché à convaincre la profession des enseignants de musique que les résultats de la recherche devaient guider leurs réflexions, leurs actions et leurs gestes d’enseignement. Depuis une dizaine d’années, nous assistons à l’éclosion d’une littérature d’un nouveau genre, mi-savante, mi-professionnelle, qui a pour ambition de fournir aux professionnels de l’enseignement musical de nouveaux cadres conceptuels, de nouveaux savoirs et de nouveaux outils pour les accompagner dans leur travail quotidien. Ces ouvrages sont-ils véritablement articulés à des connaissances issues de la recherche contemporaine et de quelles avancées peuvent-ils se prévaloir? Nous interrogeons les théories scientifiques, les domaines de savoir et les postures d’écriture d’un échantillon d’ouvrages professionnalisants parus ces dernières années à l’international pour tenter d’évaluer les connaissances, les avancées et la manière dont ils prétendent optimiser les pratiques professionnelles des enseignants de musique. |