Résumé |
En 2013, le Sénégal enregistrait un taux d’achèvement au primaire de 65,9 % selon l’agence nationale de la statistique et de la démographie. La même année, il adopte la politique de gestion axée sur les résultats (GAR) en éducation avec l’introduction de contrats de performance à différents niveaux afin d’améliorer la qualité du système éducatif. Depuis, cette réforme est au centre de la politique éducative nationale. Diverses questions méritent d’être posées concernant le vécu des enseignants dans ce contexte en tant qu’acteurs majeurs de la mise en œuvre des politiques. Quelles perceptions ont-ils de cette réforme? Quelles réponses la réforme entraîne-t-elle et quels facteurs expliquent ces réponses? Les résultats préliminaires montrent que : 1) les enseignants ne s’opposent pas de fait à la logique de fixation d’objectifs de réussite, mais discutent le processus de la politique, ses instruments, les moyens mobilisés ainsi que le sens donné à leur responsabilité face à cette réussite; 2) leurs perceptions de la GAR et leur sentiment d’efficacité par rapport à ses attentes semblent être plus déterminants dans sa mise en œuvre. |