Résumé |
Les défis éducatifs actuels, liés à la gestion de la diversité, font l’objet d’une attention soutenue (UNESCO, 2015). Au Québec, de nombreux élèves ayant des besoins éducatifs particuliers (ÉBÉP) sont scolarisés dans les classes ordinaires, ce qui constitue un enjeu éducatif et sociétal majeur (Kalubi et al., 2015). Au primaire, les orthopédagogues interviennent auprès des ÉBÉP le plus souvent à l’extérieur de la classe (retrait de l’élève), mais aussi dans la classe, en collaboration directe avec l’enseignant. Cette forme de collaboration, nommée coenseignement, renvoie à un modèle d’organisation qui favoriserait l’inclusion des ÉBÉS en classe ordinaire (Friend et Cook, 2007; Scrugg et al., 2007). Toutefois, sa mise en œuvre dans les écoles primaires québécoises est peu documentée (Tremblay, 2015). La thèse doctorale aura pour but de décrire les pratiques effectives de coenseignement enseignant-orthopédagogue dans les classes ordinaires des écoles primaires québécoises. Cette communication vise à présenter : 1) la problématique d’une recherche exploratoire centrée sur les difficultés pour les acteurs éducatifs à réaliser une inclusion scolaire « authentique » des ÉBÉS (Danforth, 2015), 2) le cadre de référence avec les concepts d’inclusion/exclusion scolaire, de collaboration professionnelle et de coenseignement (général et spécialisé) et 3) une ébauche de l’approche méthodologique choisie. |