Résumé |
L’indice de défavorisation produit par le MELS est souvent utilisé en milieu scolaire pour expliquer des problèmes de réussite, mais aussi pour allouer les ressources aux écoles. À cet égard, le concept d’efficacité de l’école par rapport aux conditions socioéconomiques fait l’objet d’un intérêt marqué. Toutefois, une série d’études sur la réussite des élèves menées depuis 2013 dans 4 commissions scolaires de l’Outaouais et 9 autres du Québec nous a permis de relativiser l’importance accordée à cet indice. Plusieurs facteurs relevant de la communauté éducative semblent atténuer le risque associé à la défavorisation. Les données empiriques recueillies nous amènent à conclure, d’une part, à un effet école qui interagit de façon différentielle avec l’indice de défavorisation sociale et, d’autre part, à l’importance pour les directions d’établissements d’utiliser les résultats des élèves pour amener les enseignants à adapter leurs pratiques pédagogiques. |