Résumé |
C’est avec le plan d’action ministériel pour la réforme de l’éducation que s’est amorcée la décentralisation des pouvoirs et des responsabilités vers les établissements scolaires au Québec. Cette réforme prônait notamment une plus grande autonomie pour l’école. Par la suite, en 2000, l’Assemblée nationale du Québec a adopté la Loi sur l’administration publique (Loi 82) faisant place à l’implantation du modèle de la gestion axée sur les résultats (GAR) au sein du gouvernement québécois. Quelques années plus tard, le gouvernement du Québec a mené une consultation qui a eu comme résultat de modifier la Loi sur l’instruction publique (180) par le biais du projet de loi n° 88. Ces changements à la gouvernance scolaire ont eu comme impact de complexifier le travail de professionnels de l’enseignement, dont celui des directions d’établissement (Bessette et Toussaint, 2010; Gravelle, 2009, 2012, 2013, 2015; Pelletier, 2016; Poirel, 2009, 2013, 2014; Poirel et al., 2016; Poirel et Yvon, 2010, 2011) ainsi que celui des enseignants (Tardif et Robichaud, 2014). Ce symposium a pour objectif de présenter les impacts vécus par différents professionnels de l’enseignement lors de la mise en place de changements à la gouvernance scolaire d’un pays. |