Afin de mieux comprendre les causes auxquelles les élèves attribuaient leur échec à l’épreuve unique ministérielle d’histoire (Pageau, 2016) et de mieux intervenir auprès d’eux, nous avons, dans le cadre d’une recherche exploratoire effectuée lors des étés 2014 et 2015, recueilli les propos tenus par 160 étudiants inscrits au cours de rattrapage d’été (donné par 4 commissions scolaires de la région de Québec) en Histoire et éducation à la citoyenneté de quatrième secondaire. Les participants à cette étude ont vécu un bris du contrat didactique (Chevallard, 1985, 1992) et avaient un rapport au(x) savoir(s) rendu négatif par ce même constat d’échec (Bernard, Beaucher et Savard, 2014; Caillot, 2001; Charlot, 1997; Charlot et Rochex, 1996, Lamine, 2000), ce qui a affecté la dimension socioaffective de l’apprenant (Lamine, 2000, Reuter et Cohen-Azria, 2007). Plusieurs répondants (84 répondants, soit 52,5 %) ont profité de cette occasion pour formuler des critiques envers leurs enseignants, le ministère de l’Éducation, le programme d’histoire et l’épreuve ministérielle. Notre objectif sera d’analyser ces critiques pour tracer un portrait des attentes des élèves envers leurs enseignants, considérant le contexte de l’épreuve unique ministérielle.
Auteurs
Thème(s) : Les formations à l’enseignement (initiales et continues), Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail